INNOCENCE

« Tous nous aimerions bien être innocents. »

Innocence est un spectacle in situ, une enquête, un cauchemar, une série théâtrale. Un secret qui parcourt les rues et les nuits sera révélé. Il sera dévoilé en intégralité ou déployé en épisodes fragmentés entre le lever et le coucher du soleil, et il s’agira pour le spectateur de combler les manques, de mener sa propre enquête.

Tout part de là. Un fait, banal, mais tragique. Ou peut-être deux, ou peut-être mille. Et peut-être l’infini.
Une femme s’est noyée sous les yeux de deux étrangers.
Le massacre d’un tueur fou.
La rencontre entre l’un des étrangers et une danseuse aveugle.
Le mensonge d’une mère orpheline et les lubies d’une autre.
Le suicide d’un jeune médecin.
Un secret qui parcourt les rues et les nuits.
Un président que personne n’écoute plus.
Une philosophe qui soliloque toute seule.
Le nouveau travail d’un laveur de cadavre et la solitude de sa femme Rosa.
La perte d’un livre.
La découverte d’un sac en plastique avec de l’argent, beaucoup d’argent.
La présence menaçante d’une tour.
Dans l’un de ces quartiers ordinaires mais hors normes où se dessinent les marges de notre monde, ces événements mettent en jeu une quinzaine de solitudes en prise avec leur existence. Elles essaient d’agir sur leur vie, et d’affronter leurs responsabilités, malgré tout. On parle de la non-fiabilité du monde, de fantômes, d’argent et de Dieu. Et parfois de désir.

Épisode 1 – Les fleuves de la région aspirent les gens (scène 1 à 4)
Une femme s’est noyée sous les yeux de deux étrangers.
Le nouveau travail d’un laveur de cadavre, la solitude de sa femme Rosa et les mensonges de sa mère.

Épisode 2 – Les histoires d’amour commencent mal (scène 5 à 9)
La rencontre entre l’un des étrangers et une danseuse aveugle. La perte d’un livre. Il pleut des hommes.

Épisode 3 – La tour d’où les gens s’envolent (scène 10 à 14)
Une tour d’où les gens s’envolent. On re-croise une mère orpheline. Une philosophe qui soliloque au café du coin. On retrouve le livre. Aucune trace de la noyée.

Épisode 4 – Les fantômes nagent en eaux troubles (scène 15 à 19)
Ils reconnaissent la noyée et découvrent la non-fiabilité du monde.

Texte Dea Loher
Traducteur Laurent Muhleisen
Mise en scène Sarah Calcine
Collaborateur à la mise en scène Cyrille Josselyn
Dramaturgie et regard sociologique Florian Opillard
Avec Pauline Buttner, Pierre Deverine (Florian Opillard à la création à Villeréal), Antoine Amblard (Nicolas Gaspar à la création à Villeréal), Nelly Pulicani, Arthur Viadieu, Sarah Calcine et invités.e.
Création son Antoine Prost
Création lumière Félix Bataillou
Création vidéo Raphaëlle Uriewicz
Costumes Augustin Rolland
Production Atlast, label de création vivante
Coproduction Un festival à Villeréal et Mains D’Œuvres. Avec le soutien de la région Ile-de France – Spectacle lauréat de la Bourse FORTE de la région Ile-de-France 2018
Le texte est publié chez L’ARCHE Éditeur.

Un festival à Villeréal, juillet 2017
Mains D’Œuvres, du 2 au 12 mai 2018

Revue de presse
Mains d’œuvres plaide «Innocence»| Le Club
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